Le PERP est un dispositif peu connu des épargnants. Cette solution subit le succès de l’assurance-vie. Selon les chiffres, seuls 10 % des retraités sont titulaires d’un PERP alors que plus de 30 % des non-retraités en disposent ou sont disposés à en avoir. D’après une étude, environ 50 % des retraités affirment ne pas avoir suffisamment préparé leur retraite. C’est pour cela qu’il faudra se renseigner sur le principe du dispositif.

Pourquoi souscrire à un PERP ?

Le PERP est un dispositif offrant un meilleur avantage fiscal qu’un contrat d’assurance-vie. Il est possible que le dispositif rencontre plus tard davantage de succès. Pour qu’il soit réellement intéressant, il est important de connaître la somme à consacrer au plan d’épargne-retraite populaire. La notoriété de ce placement financier se développe petit à petit. Le frein à son développement est dû à la méconnaissance du placement. Cela ralentit l’atteinte de l’objectif : celui d’assister les épargnants à la préparation de la retraite.

Ce placement favorise les personnes qui possèdent un patrimoine financier suffisamment important. À la différence de l’assurance-vie qui propose un régime fiscal avantageux à la sortie des fonds, le PERP présente un avantage à l’entrée. L’avantage s’obtient tous les ans si on alimente le PERP. Chaque versement effectué sur le compte réduit le revenu global imposable à l’impôt sur le revenu.

Fonctionnement du PERP

Le plan d’épargne fut créé par la loi Fillon d’août 2003. Ce contrat d’assurance facultatif consiste à effectuer des versements dans un contrat individuel jusqu’à sa retraite. Une fois retraité, le souscripteur perçoit des rentes jusqu’à son décès de son capital accumulé. Parmi ses avantages, sachez que les sommes versées sont déductibles en respectant certaines limites des revenus imposables.

Ces dispositifs bénéficient d’un avantage fiscal attrayant aux contribuables fortement imposés. Ceux qui disposent d’une tranche marginale d’imposition élevée ont droit à un meilleur taux de défiscalisation important. Ce plan d’épargne ne présente aucun plafond de dépôt ainsi qu’une certitude de jouir d’un complément de retraite jusqu’à son décès.

Détails des réformes du PERP en 2010

En cas de situation difficile, le souscripteur peut clôturer son PERP. Cette nouvelle mesure est valable depuis 2010. Ces dispositifs ne peuvent être clôturés puisqu’il s’agit d’un produit tunnel. Cela signifie que, théoriquement on peut récupérer son épargne avant la retraite. Cette contrainte représente une disposition qui empêchait les épargnants à souscrire ce genre de contrat. Depuis l’assouplissement, les titulaires d’un PERP peuvent désormais récupérer leur argent par anticipation.

Ils peuvent récupérer leur capital quand ils sont confrontés à des situations complexes comme une cessation d’activité, une fin de droit au chômage, une invalidité qui l’empêche d’effectuer une quelconque activité. Cette contrainte physique l’oblige à recourir à une tierce personne. Le surendettement et le décès du conjoint ou partenaire de PACS font également partie des situations autorisant la possibilité de rompre avant son terme le contrat de PERP.